jeudi 30 décembre 2010

Reims-Munich

Reims-Muncih, la 1ère étape. Une étape longue mais sans grande difficulté notoire où sauf surprise l'arrivéee se disputera au sprint. Les dieux de la météo sont avec nous : 25 °C et pas de signe annonciateurs de pluie à l'horizon.

C'est l'heure du grand départ et comme souvent pour une 1ère étape, l'équipage est nerveux, l'excitation est palpable. Nous avons toutefois la présence d'esprit de prendre une photo avant départ.

Maxime, moi et la Triomphante
  • km n°1,
1ère surprise, le GPS qui devait nous simplifier la vie ne marche pas sur l'allume-cigare. Nous faisons 1/2 tour récupérer le chargeur secteur.
  • km 34,
1er arrêt à St Hilaire le Grand,

(prendre la voix de Jean-Paul Olivier)
...commune française située dans le département de la Marne. Cette commune rurale appartient à la Champagne crayeuse et est traversée par la Suippe grossie de l'Ain. Le site était déjà occupé au 1er siècle de notre ère.
Si les Romains ont laissé derrière eux un témoignage important - je veux parler des restes de l'aqueduc souterrain reliant Jonchery-sur-Suippes à Reims, de nécropole à la ferme du Mont Levrat, de la voie romaine -, il reste en revanche bien peu de traces du Moyen Âge, les destructions des guerres en étant en grande partie responsables.
La commune a d'ailleurs été décorée de la Croix de Guerre 1914-1918 le 20 septembre 1920 et une chapelle orthodoxe, de style Novgorod édifiée en 1937 à proximité du cimetière militaire, perpétue le souvenir des soldats russes tombés aux combats pendant la Première Guerre Mondiale.
Parmi les personnalités liées à la commune, citons Olga Sciou (née Thierry) devenu la 1ère centenaire du village ou bien Paul Champenois, né en 1802, et qui fut curé de l'église Notre-Dame-en-Vaux de Châlons-en-Champagne et qui consacra sa vie à la restauration de cette église jusqu'à sa mort en 1870.

Pardon on s'égare un peu là !! A ce rythme là, on est pas arrivée à la Mer Noire!!

...le temps de troquer notre pantalon contre un short.
  • km 62,
1ère avarie, heureusement sans gravité. Un camion croisé un peu trop près sur la voie romaine vient de nous souffler l'essuie-glace conducteur. Nous sommes contraint à un arrêt au stand au km 112 chez ABC Bar-le-Duc Pare Brise pour changer les balais. Par chance l'ancien modèle est en promo, 20 € tout de même.
La triomphante repart mais a perdu de son prestige.

Le reste de l'étape se déroule sans encombre. Une 1ère étape rapide menée tambours battants malgré la promesse de ménager la voiture. Il faut dire que les autoroutes allemandes sont particulièrement rapides ; on se retrouve vite à 150, 160, 170 voire 180 km/h.

Si nous sommes si regardant sur les horaires c'est que ce soir c'est la finale de la Ligue des Champions : le Bayern de Munich affronte l'Inter de Milan. Pas question de manquer ca !!
Sauf que finale oblige, les trois auberges de jeunesse que nous avions repérées mais pas réservées sont pleines. L'office de tourisme nous redirige vers Oberschleißheim à 15 km où une chambre nous attend dans un hôtel 3 étoiles. Juste le temps d'une douche et de déposer les affaires et nous retournons en ville ; le match a déjà commencé.

La finale perdue ne nous empêche pas de rejoindre, au Studio 47, Alexis pour qui c'est le dernier weekend après près de 2 ans passés dans la capitale bavaroise.

Avec l'excitation du match, nous avons à peine pris conscience que l'hôtel donne sur le parc du château de Schleissheim. Après un petit déjeuner copieux pour ne pas dire gargantuesque, nous partons explorer les alentours. Le cadre est somptueux !!





























De retour dans le centre de Munich, nous déambulons de Theatinerkirche à Marienplatz en passant par le Hofgarten et la chancellerie de Bavière.










De belles églises, de belles voitures, ..., c'est toujours agréable de se promener à Munich sous un ciel bleu bavarois. Il y a de l'animation partout et les espaces verts ne manquent pas.



































Mon préféré reste quand même l'Englischergarten où l'on retrouve Jürgen aus München - la version allemande de Brice de Nice.











On profitera de ce large parc pour jouer au frisbee avant de s'abreuver et de festoyer autour d'un bon Schweinshaxn (jarret grillé) au Biergarten de la Chinesischer Turm, célèbre pour son orchestre bavarois.




























Il est temps de dire au revoir à Munich et à Alexis et de prendre la route direction Vienne.

mardi 21 décembre 2010

Les voyages forment la jeunesse...!!

Les voyages forment la jeunesse qu'ils disaient...!!
Deux ans après l'aventure australienne, le goût du voyage ne m'a jamais vraiment quitté. J'avais compris la chance d'habiter en Europe. Un continent à portée de mains que je connais mal finalement, et qui offre tant de différences culturelles et tant de choses à découvrir.

Et puis il y a la voiture, la 21 :
R21 GTS Manager
date de 1ère mise en circulation : octobre 1988
kilométrage affiché : 247700 km
kilométrage réel : inconnu
carburant : essence (sans plomb de préférence)
autonomie : 900 km environ
vitesse max atteinte : 200 km/h (en chemin pour la Fête de la Bière)
autonomie à cette vitesse : assez faible
fermeture centralisée, vitres électriques, sièges tout confort, ventilation

Pas sûr qu'elle passe le prochain contrôle technique, alors pourquoi ne pas en profiter une dernière fois !! Je crois que c'est comme ca que s'est dessiné le voyage...

Ne reste qu'à trouver le compagnon. Maxime est le 1er à répondre à l'appel.
Ensemble nous établissons la feuille de route. Je ne souhaite pas aller vers les pays du Sud (l'Espagne , l'Italie). Un brin trop classique sans doute.

3 semaines, étalées sur fin mai début juin, pour atteindre la Mer Noire...et surtout en revenir !!
Munich, Vienne, Bratislava, Budapest, Cluj, Bucarest, Constanza, ce tour d'Europe est résolument urbain et c'est là mon seul regret, hormis le fait qu'il soit trop court.

Environ 5000 km, il ne faudra pas trainer en route !!

mercredi 3 mars 2010

Un retour mouvemente !!

Un retour Oklahoma City => Chicago => Londres => Paris = > Reims c'est long mais ce n'est pas impossible !! D'autant que mes vols s'enchainent plutot bien. C'etait sans compter la neige a Chicago !!


C'est en compagnie de Perrine que je me rends a l'aeroport d'OKC. Il est environ 17h et mon avion est annonce avec 30 minutes de retard. Juste le temps de prendre un dernier repas sur le pouce et de se dire "au revoir et merci pour ces vacances inoubliables" qu"il est temps de se diriger vers la porte d'embarquement.
Grand temps même ! Le retard de mon avion vient d'etre annule !! Je pars dans 5 minutes et devant moi se dresse une queue d'au moins 15 minutes au check point security. C'est la que je sors ma bequille "skip line" !! Je passe devant tout le monde et fonce ensuite vers ma porte d'embarquement ; mes portes d'embarquements sont toujours au fin fond des aeroports !!
Une fois dans l'avion, celui-ci tarde finalement a decoller. Je m'assoupis. A mon reveil, il fait nuit noire. Sommes-nous a Chicago ?! Eh bien non, l'avion n'a pas encore decolle !! Je ne sais pas quelle heure il est a ce moment la mais c'est avec 1h30 de retard que nous arrivons a Chicago. Et c'est suffisant pour me faire rater ma correspondance pour Londres.
Promene d'un terminal a l'autre, entre British Airways et American Airlines, la solution qui m'est proposee est de prendre le prochain vol affrete par American Airlines. Dans la precipitation, j'ai la presence d'esprit de me soucier, et je suis bien le seul, de mes bagages , toujours estampilles British Airways. Mettre la main dessus devient la condition sine qua non de mon depart.
Manque de chance, ils ne seront pas retrouver a temps. On me propose alors le prochain vol pour Paris ; il est a 5h. "Du matin ?!?" lancais-je. Malheureusement pas. On m'explique alors qu'etant du aux conditions climatique, mon retard ne me donne droit a aucune indemnisation ou prise en charge. Et c'est tout naturellement qu'il m'est propose une nuit dans un hotel proche pour 60$ hors taxe. Je refuse, pretendant que je n'ai meme pas de quoi m'acheter a manger pour ce soir. Apres quelques sermons de l'hotesse qui me rappelle qu'il ne faut jamais voyager sans argent, mon petit numero me donne droit a un bon d'achat de 10$. Il me permet de me rendre dans un des McDo de l'aeroport (qui en compte 3 me semble-t-il), seul restaurant ouvert a cette heure (22h). La nuit je la passerais sur un banc.
J'emerge a 5h30, reveille par le balais des aspirateurs et des changements d'equipes de police. Je termine ma nuit assis a dormir les yeux ouverts et a 6h je pars a la recherche d'un petit dejeuner. Puis c'est direction le metro et Chicago. L'accoutrement de certaines personnes me fait craindre le pire : seuls leurs yeux depassent de la cagoule integrale!! Moi je n'ai ni gants, ni bonnet, ni echarpe !! Tout ca est reste dans mon sac a dos que j'ai mis en soute.
A 7h30 je suis dans le downtown. Et la, le froid, le vrai froid 8°F (-15°C) !! C'est au doigts que je le rescends le plus ; il me brule, il me pique. Et cette bequille qui m'encombre. Je peux peut-etre en tirer un bon prix dans cette Amerique si inegale ou tout se vend, ou tout s'achete.
Non, je continue mon chemin en la coincant mon manteau, ainsi je peux cacher mes mains "a la chinoise" l'une dans la manche de l'autre.
Mes lunettes, pardon mes American Eagles sur le nez pour me proteger encore un peu d'avantage, et voila a quoi je ressemble :

Je vais me rechauffer dans l'office de tourisme au pied du John Hancock Center. Je suis le premier visiteur de la journee et improvise l'itineraire du jour. Je decide de braver le froid et marcher afin de profiter au mieux de cette ville sublime qu'est Chicago. J'ai jusque 15h.

On retrouve au premier plan, la Old Chicago Water Tower, seul batiment ayant resiste au grand incendie de 1871 et encore debout de nos jours.

Fondee au pied du Lac Michigan, Chicago offre un magnifique melange alliant architecture americaine typique de la fin du XIXe - debut du XXe siecle a la plus moderne.







Out Al Capone, out Michael Jordan, out Barack Obama, aujourd'hui le nouveau prince de Chicago c'est moi !! Du haut du 103e etage (412 m) de Willis Tower je domine toute l'Amerique.

Ainsi se termine mon aventure en Amerique...