mardi 26 février 2008

La recherche d’un appart

Les deux jours suivants sont consacrés à la recherche d’un appartement.
Le temps est vraiment beau et chaud avec tout de même un peu de vent. Il faut savoir que le vent (the Fremantle Doctor) souffle quasiment toute l’année à Perth. On est mi février, le thermomètre flirte avec les 39 °C (plus de 100 °F), et cette fois c’est ma bouteille d’eau que j’oublie !!
Je profite de mon temps libre pour visiter les alentours du Central Business District (CBD, appelé aussi la City).







Ma ballade improvisée m'emmène jusqu'au pied de la Swan Bell Tower. Une tour de 82 m qui contient des cloches du XIVe siècle refondues au XVIe par la Reine Elizabeth I. Comme toutes cloches, elles sonnent à certains moments de la journée et ça en devient vite énervant !!



Tout ça me fait oublier que je n’aurais bientôt plus où dormir. Quand je m’en rends compte, je dois me dépêcher car je n’ai rien pour le soir même. Hors à cette époque, il y a beaucoup de monde à Perth. Beaucoup de backpackers sont complets.
Après plusieurs refus, je finis par en trouver un à l’ambiance beaucoup plus underground que le premier : pas de piscine, mais de la musique en tous genres toute la nuit.
Toujours aussi chargé je quitte l’ancien backpacker, où j’avais laissé mes sacs, pour le nouveau. Cela me vaut l’occasion de ma première prise de guerre et ma première vanne à des Australiens : une carte de Perth et un couple à qui je faisais croire que j’allais à l’aéroport à pied à environ 15 km.
Dans mon nouveau chez moi je ferais la rencontre de nouveaux…Français !!

dimanche 24 février 2008

Le premier jour

Comme le dit notre cher President : "L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt." Tout va bien pour moi de ce côté là puisque je me lève avec 8h d'avance sur vous.
Il est justement 8h lorsque je me réveille et à ma grande surprise, il pleut. Ca durera toute la journée, mais je ne le sais pas encore.
Pour le moment, c'est l'heure du petit dej, direction donc la cuisine.














C'est dans des conditions d'hygènes plus que douteuses, que chacun trempe son couteau un coup dans le beurre, un coup dans la vegemite (un truc salé degueux), un coup dans la confiture...puis lave, dans des éviers bien souvent bouchés, ces couverts et les essuie avec le même torchon qui moisit plus qu'il ne sèche. Cela ne m'empêche pas "le narreux" de très bien dejeuner.
Je pars en oubliant mon k-way direction le centre-ville à environ 10 minutes. Trempé, je commence par prendre des informations sur les transports en commun (qui me sont si chers !!). Je ne comprends pas grand-chose de ce qu’on me raconte, si ce n’est qu’il n’y a pas de plan de la ville et que ma carte d’étudiant international ne fonctionne pas pour m'abonner.
Je me dirige ensuite vers un magasin de mobile et là je me rends compte que mon téléphone n’est en fait pas débloqué contrairement à ce que j’avais pu comprendre en France. Je dois donc acheter un téléphone australien, lui aussi non débloqué pour la France (sinon ça serait trop simple…).
En suite c’est direction le Royal Perth Hospital (RPH). En chemin, j’achète un adaptateur pour les prises de courant, car si la tension est la même (220 V), la forme des prises ne l’est pas ! Et ça personne n’en parle !! Je dis au vendeur que je viens de France ; il a l’air tout fier de me répondre « Ja wohl ». Je me retiens de lui dire « Auf wiedersehen ».
Me voila arrivé au RPH, un très gros hôpital (avec même une piscine et une salle de gym pour le personnel).
















Je finis par trouver mon futur service. Je suis accueilli par mon maître de stage, le Dr WEE ; quelqu’un de vraiment très sympa qui cherche vraiment à me mettre à l’aise, allant jusqu’à dire que je parle bien anglais ! Il semble apprécier que je sois venu me présenter un peu plus tôt que prévu. Il décide de m’inviter à manger. Pas à la cantine, il n’y en a pas. Il faut sortir de l’hôpital et – un peu à la Urgences chez Dog Magoes – acheter son « repas » au fast-food du coin.

jeudi 21 février 2008

Le billabong backpackers

Me voila donc arriver pour 3 nuits dans un backpackers (auberge de jeunesse) assez bien réputé et relativement bon marché.
















Chargé comme une mule, je suis accueilli par le gardien qui me dit quelquechose d’incompréhensible…Je lui baraguine quelques mots pour lui demander de répéter plus lentement. Il me répond que c’est impossible de faire plus lent…Je finis par comprendre que je suis à la chambre 32.
Quelques instants plus tard, j’ouvre la porte en question. L’odeur est saisissante. Je suis sans doute dans une cage à fauves. La réalité n’est pas très différente, 2 petites pièces, dans lesquelles clim oblige personne n’aère, plus une salle de douche avec WC pour 8 personnes.
















Mes voisins de chambrés sont français, allemands et suisses. Après quelques mots rapidement échangés, je m’empresse de prendre une douche bien méritée.
Puis je descends à la salle commune et m’installe près de la piscine avec un Belge, Gilles, et quelques Français ; je n’ai vraiment pas la force de parler anglais ce soir. Je déguste une bière elle aussi bien méritée… En guise de bienvenue, mes compagnons d’un soir décident de me jeter à l’eau…juste le temps de sortir mon portable de la poche… Je suis trempé jusqu’à la moelle. Il est minuit. Je finis ma bière…

mardi 19 février 2008

Me voila donc parti…

Après les préparatifs de rigueur, passeport, visa, billets, assurance santé, responsabilité civile, permis de conduire international, carte d’étudiant international, change de monnaie, auberge, valises,…

Le jour J était enfin là

7h14 : départ de la maison

7h35 : Reims Maison-Blanche => Epernay
plus de TGV compatibles avec mes horaires
















8h32 : Epernay => Paris Est

9h55 : Métro => Gare du Nord

10h05 : RER B => Roissy Charles de Gaulle

11h30 : enregistrement

14h15 : embarquement
dans un avion d’Emirates vieux de 5 jours et bourré d’électronique




















14h45 : décollage sous la pluie




















15h45 : début du 1er repas
rien à redire la qualité (et la perfection…ah non c’est autre chose ça) et la quantité. J’ignorais qu’on pouvait manger aussi bien dans un avion. J’en profite pour déguster mon 1er vin australien, du rouge pas mauvais du tout…
















23h59 : arrivée à Dubaï
après avoir survole le notamment Tyrol. L'aeroport de Dubaï ressemble plus à un grand centre commercial qu'à un aéroport.




















2h35 : Dubaï => Perth
L’avion est un peu plus vieux. Les repas un peu moins bons. Le vin australien blanc cette fois, une vraie piquette !! Je n’ai même pas bu tout mon quart de bouteille, c’est dire…

18h20 : arrivée à Perth
Il fait très lourd. Comme convenu, je contacte mon auberge de jeunesse pour qu’ils viennent me chercher. Mais ce service s’avère être indisponible. Je me résigne donc a prendre à prendre une navette-taxi : 20 $ welcome to Australia !!

lundi 18 février 2008

Pourquoi l’Australie ?

Tout d’abord, il faut savoir que l’Australie présente le taux de prévalence de cancers de la peau le plus élevé du monde. Aux grands problèmes, grandes solutions : le gouvernement australien a donc décidé de recruter les plus grands spécialistes du monde entier. C’est ainsi qu’un matin très tôt je suis réveillé par mon téléphone. A l’autre bout du fil quelquechose comme ça :

« Antoine, vous est sans doute l’un des plus doués de votre génération… Votre mission si vous l’acceptez… »

Me prendre par les bons sentiments, chose à laquelle je ne peux résister, ajoutée à des avantages non négligeables – dont je ne peux vous en préciser la nature étant donné que je suis tenu par une clause de confidentialité – me pressent d’accepter…
J’embarque dans le premier avion a destination de l’Australie…

Que nini…
En fait, rien ne s’est passé comme ça…

Je souhaitais depuis partir depuis longtemps à l’étranger. En tant qu’étudiant les conditions sont avantageuses, et rien de tel pour améliorer son anglais…J’ai commencé par envoyer mon CV dans les pays limitrophes, puis dans les pays limitrophes des pays limitrophes, puis … Il faut savoir que l’Australie n’a pas de pays limitrophes…
Plus sérieusement, mon contact australien, le Docteur Leonard WEE, m’a été donné par Hafid REBAHNI, un futur grand nom de la physique médicale…
Et on ne peut pas dire que le gouvernement australien soit très généreux envers moi. On peut même dire que je ne lui coûte rien…J’ai bien tenté de négocier :

une indemnité de stage => non !
un chambre de garde => non !
les repas => non !
bénéficier de l’assurance santé de l’hôpital => non !

Heureusement j’ai pu dégoter 2 bourses : une de la part du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, l’autre du Conseil Régional de Haute-Garonne. Le reste étant apporté par un généreux mécène, plus affectueusement connu sous le nom de « Mam ». Mais soyons clair, hormis l’enrichissement culturel : le voyage coûtera plus que ne rapportera…Que chacun trouve ici l’expression de mes remerciements les plus sincères…

lundi 4 février 2008

Indices

Le pays presente de fortes disparites climatiques.

C'est l'un des endroits les plus isoles du monde.

L'euro est plus fort que la devise locale.

Le franc etait plus faible que la devise locale.

Certaines de vos propositions me font bien rire !! Continuez a en faire, vous y etes presque...certains ont peut-etre deja trouve !

Aujourd'hui un gros indice :







































J'en reviens pas c'est si dur que ça ... !! Allez un dernier effort, vous saurez bientot :

Le depart approche !!

Bonjour à tous,

vous qui me connaissez bien, vous avez sans doute déjà eu vent de mon envie de partir à l'étranger pour mes études. En bon raleur que je suis, la discussion prenait rapidement la forme de mécontentements !! Dans toutes les formations, on pousse les gens à partir, sauf dans la mienne...etc...

J'ai bien essayé de partir par mes propres moyens, mais mes différentes tentatives se sont jusqu'à présent soldées par des échecs !!De l'échange avec mon correspondant allemand au collège annulé par manque de participants, à la récente tragédie grecque, en passant par divers projets tous avortés, tout laissait à penser que la France rusait habilement de 1000 stratagèmes pour me garder en son sein.
Hormis sur les cartes, ma maigre connaissance du monde se résumait à peu de choses près à la visite des grottes de Han, au marché de Vintimille et au Alcampo dans la banlieue de San Sebastian !

2008 était là pour changer la donne !!

Mais pas question de vous dire où je pars...C'est à vous de deviner...Mon départ est fixé au 6 février 2008.
Chaque jour, je publierai un indice et vous ne devrez faire qu'une proposition !
A gagner : un billet aller pour me rendre visite !