mercredi 3 mars 2010

Un retour mouvemente !!

Un retour Oklahoma City => Chicago => Londres => Paris = > Reims c'est long mais ce n'est pas impossible !! D'autant que mes vols s'enchainent plutot bien. C'etait sans compter la neige a Chicago !!


C'est en compagnie de Perrine que je me rends a l'aeroport d'OKC. Il est environ 17h et mon avion est annonce avec 30 minutes de retard. Juste le temps de prendre un dernier repas sur le pouce et de se dire "au revoir et merci pour ces vacances inoubliables" qu"il est temps de se diriger vers la porte d'embarquement.
Grand temps même ! Le retard de mon avion vient d'etre annule !! Je pars dans 5 minutes et devant moi se dresse une queue d'au moins 15 minutes au check point security. C'est la que je sors ma bequille "skip line" !! Je passe devant tout le monde et fonce ensuite vers ma porte d'embarquement ; mes portes d'embarquements sont toujours au fin fond des aeroports !!
Une fois dans l'avion, celui-ci tarde finalement a decoller. Je m'assoupis. A mon reveil, il fait nuit noire. Sommes-nous a Chicago ?! Eh bien non, l'avion n'a pas encore decolle !! Je ne sais pas quelle heure il est a ce moment la mais c'est avec 1h30 de retard que nous arrivons a Chicago. Et c'est suffisant pour me faire rater ma correspondance pour Londres.
Promene d'un terminal a l'autre, entre British Airways et American Airlines, la solution qui m'est proposee est de prendre le prochain vol affrete par American Airlines. Dans la precipitation, j'ai la presence d'esprit de me soucier, et je suis bien le seul, de mes bagages , toujours estampilles British Airways. Mettre la main dessus devient la condition sine qua non de mon depart.
Manque de chance, ils ne seront pas retrouver a temps. On me propose alors le prochain vol pour Paris ; il est a 5h. "Du matin ?!?" lancais-je. Malheureusement pas. On m'explique alors qu'etant du aux conditions climatique, mon retard ne me donne droit a aucune indemnisation ou prise en charge. Et c'est tout naturellement qu'il m'est propose une nuit dans un hotel proche pour 60$ hors taxe. Je refuse, pretendant que je n'ai meme pas de quoi m'acheter a manger pour ce soir. Apres quelques sermons de l'hotesse qui me rappelle qu'il ne faut jamais voyager sans argent, mon petit numero me donne droit a un bon d'achat de 10$. Il me permet de me rendre dans un des McDo de l'aeroport (qui en compte 3 me semble-t-il), seul restaurant ouvert a cette heure (22h). La nuit je la passerais sur un banc.
J'emerge a 5h30, reveille par le balais des aspirateurs et des changements d'equipes de police. Je termine ma nuit assis a dormir les yeux ouverts et a 6h je pars a la recherche d'un petit dejeuner. Puis c'est direction le metro et Chicago. L'accoutrement de certaines personnes me fait craindre le pire : seuls leurs yeux depassent de la cagoule integrale!! Moi je n'ai ni gants, ni bonnet, ni echarpe !! Tout ca est reste dans mon sac a dos que j'ai mis en soute.
A 7h30 je suis dans le downtown. Et la, le froid, le vrai froid 8°F (-15°C) !! C'est au doigts que je le rescends le plus ; il me brule, il me pique. Et cette bequille qui m'encombre. Je peux peut-etre en tirer un bon prix dans cette Amerique si inegale ou tout se vend, ou tout s'achete.
Non, je continue mon chemin en la coincant mon manteau, ainsi je peux cacher mes mains "a la chinoise" l'une dans la manche de l'autre.
Mes lunettes, pardon mes American Eagles sur le nez pour me proteger encore un peu d'avantage, et voila a quoi je ressemble :

Je vais me rechauffer dans l'office de tourisme au pied du John Hancock Center. Je suis le premier visiteur de la journee et improvise l'itineraire du jour. Je decide de braver le froid et marcher afin de profiter au mieux de cette ville sublime qu'est Chicago. J'ai jusque 15h.

On retrouve au premier plan, la Old Chicago Water Tower, seul batiment ayant resiste au grand incendie de 1871 et encore debout de nos jours.

Fondee au pied du Lac Michigan, Chicago offre un magnifique melange alliant architecture americaine typique de la fin du XIXe - debut du XXe siecle a la plus moderne.







Out Al Capone, out Michael Jordan, out Barack Obama, aujourd'hui le nouveau prince de Chicago c'est moi !! Du haut du 103e etage (412 m) de Willis Tower je domine toute l'Amerique.

Ainsi se termine mon aventure en Amerique...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

quel filou ce toinou !
la béquille pour doubler
la tchatche pour les 10euros
les lunettes noires contre le froid
et la technique à la chinoises pour les mains...

t'es un sacré baroudeur, tu pourrais donner quelques cours à Antoine de Maximy.

Pour les -15 de chicago, je dis LOL parce que pour moi Strasbourg rime encore avec -18 et une balade à vélo qui termine dans le tram... et tu semblais ne pas avoir du tout froid...

ROméo